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Le Niger met en oeuvre, depuis 2006, la mesure de la gratuité des soins de santé. Celle-ci consiste à rendre gratuit pour certaines catégories de la population, particulièrement les enfants de moins de cinq (5) ans et les femmes, des prestations de services de santé sans paiement à savoir: la planification familiale, la consultation prénatale, la césarienne/grossesse extra utérine/rupture utérine, et le cancer gynécologique. Quant aux enfants de moins de cinq (5) ans, la gratuité des soins concerne tous les soins préventifs et curatifs.

Le HCME en collaboration avec le Ministère de la Santé Publique, de la Population et de l’Action Sociale a commandité une évaluation rapide de la mesure du paquet de gratuité de soins dans la région de Dosso avec l’appui financier de TWENDE MBELE et de l’UNICEF pour apprécier la mise en oeuvre de cette intervention.

Cette évaluation a permis de relever certaines insuffisances dans la mise en oeuvre de cette mesure du paquet de gratuité de soins à savoir:

– le retard et/ou le non remboursement d’une masse critique de factures aux formations sanitaires;

– une insuffisance de ressources humaines et de médicaments ;

– un afflux massif des patients vers les centres de santé ;

– une réduction de la qualité des prestations ;

– une absence de sources pérennes pour garantir un financement durable à la politique de gratuité des soins ;

– l’existence de gros problèmes quant à la jonction de la fiabilité et la pérennité du système d’exemption de soins d’une part, et à la qualité des soins délivrés d’autre part ;

– l’impossibilité de suivre la traçabilité des remboursements reçus par les structures sanitaires et de déterminer la part exacte de la gratuité des soins dans le fonctionnement des services de santé.

La politique de la gratuité des soins de santé au Niger a toutefois permis d’améliorer significativement l’accès des populations vulnérables aux soins et services de santé. Elle a amélioré la fréquentation des formations sanitaires par les populations et est associée entre autres à la réduction de taux de mortalité maternelle et des enfants de 0 à 5ans,

La prise en compte des recommandations présentées supra permettra une meilleure mise en oeuvre de la réforme au regard du nouveau cadre institutionnel de pilotage coordonnée par l’INAM.

Since 2006, Niger has been implementing the measure of free health care. This includes providing free health services for certain categories of the population, particularly children under five (5) years of age and women, including: Family planning, prenatal consultation, caesarean section/ectopic pregnancy/uterine rupture, and gynecological cancer. For children under five (5) years of age, free health care covers all preventive and curative care. HCME in collaboration with the Ministry of Public Health, Population and Social Action commissioned a rapid evaluation of the measure of the free health care package in the Dosso region with the financial support of TWENDE MBELE and UNICEF to assess the implementation of this intervention. This evaluation revealed certain shortcomings in the implementation of this measure of the free care package, namely:
• the delay and/or non-reimbursement of a critical mass of invoices from health facilities; • lack of human resources and medicines;
• a massive influx of patients to health centers;
• a reduction in the quality of services;
• a lack of sustainable sources to guarantee sustainable funding for the policy of free health care;
• the existence of major problems with the reliability and sustainability of the care exemption system on the one hand, and the quality of care provided on the other;
• the impossibility of tracking the traceability of reimbursements received by health facilities and of determining the exact proportion of free care in the operation of health services.

However, the policy of free health care in Niger has significantly improved the access of vulnerable populations to health care and services. It has improved the attendance of the population at health facilities and is associated, among other things, with the reduction of maternal mortality rates and of children aged 0 to 5.

Taking into account the recommendations presented above will allow a better implementation of the reform with regard to the new institutional framework for steering coordinated by INAM.

Evaluation capacity development remains a critical feature on the African continent, as the strengthening of M&E (Monitoring and Evaluation) systems and practice hinges on the capacity of both the demand and supply side to meet the dynamic needs in international development for monitoring systems as well as evaluations. The Collaborative Curriculum Development Project is intended to facilitate the harmonisation of evaluation education offerings by institutions, including particularly institutions of higher learning, in order to support the strengthening of M&E post-graduate training on the continent.

There have been growing calls to professionalise the field to address the challenge of poor quality evaluations and evaluators. The rationale for professionalization is borrowed from professions such as auditing, accounting and the medical field. However, one of the distinct challenges is that evaluation continues to grow and emerge, with new approaches, theories and methods added and implemented by professionals in practice. In addition, indigenous methods and approaches are increasingly being explored, and therefore gaining consensus on a set of general competencies and curriculum in building the necessary skills and capabilities for quality evaluation practice in Africa is an exercise in complexity. Attempts towards developing generally accepted benchmarks and standards to follow in developing M&E ECB programmes are therefore increasingly difficult. However, action needs to be taken to strengthen the practice of M&E and to ensure greater levels of professionalisation, and the challenges therefore need to be overcome. To this effect, this Collaborative Curriculum development project aims to be a contribution to this effort, towards ensuring that the necessary skills and expertise is built towards developing appropriate M&E systems to aid African and international development.

Le gouvernement sud-africain a adopté le modèle de développement des districts (DDM) comme modèle opérationnel pour améliorer la gouvernance coopérative et construire un État capable, éthique et développementiste. Dans son discours sur le budget 2019, le président Cyril Ramaphosa a conclu que la mauvaise coordination au sein des départements gouvernementaux entraînait une planification incohérente (approche en silo), ainsi qu’un suivi et une mise en œuvre médiocres des programmes. Par la suite, le Cabinet a approuvé le modèle, à travers lequel, le gouvernement a cherché un changement de paradigme par lequel 52 municipalités de district et métropolitaines en Afrique du Sud doivent développer et mettre en œuvre “One Plan” pour améliorer la coordination des institutions de l’État dans le développement de l’infrastructure et la prestation de services. Le département de la gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles (CoGTA) a commencé à piloter le DDM dans trois districts – eThekwini, OR Tambo et Waterberg District Municipalities.

En 2022, le Département de la gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles (CoGTA), en partenariat avec Twende Mbele – un partenariat gouvernemental multilatéral – a commandé une étude sur le DDM piloté dans le district de Waterberg. L’objectif principal de l’étude était de développer un consensus sur le rôle des organisations de la société civile dans le DDM, en particulier leur contribution à la planification, à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation du DDM “One Plan”. Planact a mené les recherches pour l’étude sur une période de trois mois. Au total, 136 personnes représentant 113 organisations de la société civile dans les cinq municipalités locales ont participé à l’étude.

L’étude s’est concentrée sur six questions thématiques, qui ont servi de base à la présentation des résultats, à savoir

-la sensibilisation au modèle de développement du district (DDM)

-La connaissance du Waterberg One Plan ;

-Les modes de communication sur le DDM et le plan unique utilisés par les municipalités ;

-L’étendue et la qualité de l’implication de la société civile (y compris le Hub DDM) ;

-Défis et opportunités concernant l’implication des organisations de la société civile dans le plan unique ; et

-Les stratégies possibles pour améliorer la participation des organisations de la société civile dans le développement du plan unique.

In July 2022, the High Commission for State Modernization (HCME), in collaboration with the Ministry of Public Health, Population and Social Action (MSP/P/AS), decided to conduct a rapid evaluation of this measure in the Dosso region.

The objective of this rapid evaluation of the free health care initiative is to report on the uptake of the beneficiaries and actors of the implementation of the free health care policy. This exercise allows us to determine to what extent the free health care policy has achieved its primary objectives of:

(1) improving access to health care;

(2) reduce child mortality;

(3) strengthening partners to provide quality health services

(4) improve the efficiency and effectiveness of free health care delivery approaches;

(5) identify operational policy barriers and new/revised policies adopted and implemented

(6) support local actors, civil society, service providers, and local governments in promoting free health care policy

(7) document and disseminate lessons learned from adaptation and implementation processes and experiences; and

(8) identify and coordinate the needs of partners and national drug management committees. This rapid assessment, led by the Government of Niger, complements the rapid assessment efforts already undertaken by other partners.

This report on the rapid evaluation of the implementation of the free health care for women of childbearing age and children aged 0 to 5 years is structured in five (4) chapters. The first chapter describes the measure and its rationale. The second chapter presents the objectives of the rapid assessment and the methodological approach adopted. Chapter 3 presents the results and Chapter 4 is devoted to recommendations.