Twende Mbele Awarded Prize
Twende Mbele Awarded Prize
We are grateful to have received an award for supporting the institutionalisation of M&E in the the Public Sector of Kenya.
Thank you to all our country partners, friends and colleagues for their continuous efforts and dedications to M&E.
Fondements De La Collaboration Entre L’etat Et Les Osc Et Cadre Reglementaire National au Bénin
l’Avènement de la démocratie en 1990 a posé les bases d’une gouvernance participative qui implique la société civile et l’ensemble des forces vives du pays. Ainsi, l’État du Bénin reconnait les OSC comme des acteurs non étatiques jouant un rôle prépondérant pour le développement. Il reconnait également son devoir de redevabilité et de transparence envers les citoyens. La liberté d’association et d’expression est dès lors réaffirmée et encadrée afin de favoriser un développement de la société civile et une meilleure contribution aux objectifs de développement sur le plan national.
En tant que partie prenante des accords internationaux et au regard des dispositions nationales mises en place en faveur d’une gouvernance participative, la société civile est prise en compte dans l’agenda national de développement. Le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) 2016-2021 distingue clairement la société civile en tant que composante devant participer au mécanisme de suivi et d’évaluation de la gouvernance publique. Dans le domaine du suivi et de l’évaluation des politiques publiques, la participation des OSC est encadrée par la Politique Nationale de l’Évaluation (PNE) 2012- 2021.
A ce titre, la société civile est impliquée en tant qu’acteur du Cadre Institutionnel de l’Évaluation des Politiques Publiques et est représenté au sein du Conseil National de l’Évaluation qui est l’instance supérieure au niveau national chargée de conseiller le Gouvernement en matière de suivi et évaluation des politiques publiques et de veiller au respect des normes et standards dans le domaine.
La synergie d’actions entre les acteurs étatiques et les acteurs de société civile pour le suivi et l’évaluation des politiques publiques peut contribuer à l’amélioration de la performance des gouvernants. En effet, bien que les activités de suivi et d’évaluation de politiques publiques pratiquées par les deux acteurs soient différentes par leurs approches, elles sont complémentaires et se nourrissent mutuellement pour une meilleure efficacité de l’action publique.
Le projet
Au Bénin, la Politique Nationale d’Évaluation (PNE) a défini le rôle et la place de la société civile dans le système national d’évaluation. La PNE stipule que les organisations de la société civile doivent être impliquées dans le déroulement des évaluations et participer à leur conduite. Elles doivent être consultées pendant le processus et contribuer à la fiabilité des travaux d’évaluation par leurs connaissances et leur expertise dans les domaines concernés.
Dans de nombreux pays africains, on peut observer que les OSC jouent un rôle crucial dans l’amélioration de la production et de l’utilisation des données issues des évaluations. De ce fait, un cadre de partage et d’apprentissage entre gouvernements et OSC devrait permettre de renforcer la mise en oeuvre, la durabilité et l’impact des systèmes nationaux d’évaluation (SNE), contribuant ainsi à la réalisation d’un des objectifs principaux de Twende Mbele. C’est dans ce cadre que le programme Twende Mbele a élaboré le projet de « Renforcement de la participation des organisations de la société civile (OSC) dans les Systèmes Nationaux d’Évaluation ».
Alors que le Bénin commence à piloter des activités visant à renforcer cette collaboration, une étude diagnostique a été entreprise en 2021.
L’objectif de l’étude
L’objectif général de cette étude est de procéder à un état des lieux de la collaboration entre le gouvernement et les OSC en matière de suivi et évaluation et de proposer les modalités et stratégie d’une meilleure collaboration dans le futur. De façon spécifique, il s’agira :
- d’identifier les pratiques actuelles au Bénin sur la manière dont la société civile collabore avec le gouvernement dans l’utilisation du S&E pour le renforcement de la performance du gouvernement ;
- de définir un modèle de collaboration entre l’État et les OSC ;
- d’identifier des domaines où la collaboration entre l’État et les OSC améliorerait la performance et/ou la responsabilité du gouvernement ;
- de faire des recommandations pour le renforcement de la participation des OSC dans le SNE du Bénin, et le renforcement de la capacité du gouvernement à mieux utiliser les données probantes produites par les OSC dans les processus de réforme et/ou dans la mise en œuvre des politiques.
OSC Le Suivi Et L’evaluation Des Politiques Publiques Au Benin
Le suivi et l’évaluation des politiques publiques par la société civile prennent la forme d’un suivi citoyen souvent appelé Contrôle Citoyen de l’Action Publique (CCAP). Il s’agit d’initiatives prises par les OSC pour suivre et évaluer l’action publique. Le CCAP tire son fondement de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789 qui stipule en son article 14 que « tous les citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique et d’en suivre l’emploi ». La pratique du CCAP permet de renforcer la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques, de favoriser la redevabilité des gouvernants et de contribuer l’efficacité de l’action publique.
Forces, faiblesses et opportunités de collaboration
L’environnement de la collaboration entre l’État et les OSC au Bénin présente plusieurs points forts pouvant favoriser un renforcement d’une telle collaboration, qui comprend:
- l’existence d’un cadre réglementaire et juridique qui fonde et encadre la collaboration entre l’État et les OSC au Bénin.
- la pratique du suivi et de l’évaluation des politiques publiques est développée à la fois du côté de l’État que du côté des OSC.
- l’existence de mécanismes de collaboration formels et fonctionnels réunissant des structures étatiques et des OSC dans certains secteurs.
S’agissant des points de faiblesses de la collaboration entre l’État et les OSC au Bénin :
- prédisposition de certaines institutions étatiques à collaborer avec les OSC. Ces dernières n’ayant pas encore pris conscience des enjeux liés à une telle collaboration.
- les difficultés d’accès à l’information sur la gouvernance publique.
En ce qui concerne les opportunités,
- l’existence des accords internationaux qui recommandent aux gouvernements l’implication de la société civile dans la gouvernance publique est un facteur auquel les OSC peuvent se référer pour des actions de plaidoyer et de lobbying.
- L’accompagnement des PTF aux acteurs de la société civile est un facteur qu’il convient également de souligner.
- l’opportunité de la mise en place d’un mécanisme institutionnel de collaboration dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, de la santé et de l’éducation à l’instar du secteur de l’agriculture avec la PASCiB et le MAEP.
Modèle de collaboration entre l’État et le OSC
La collaboration entre l’État et les organisations de la société civile nécessite une approche et une méthodologie systématiques. De l’expérience réussie de la collaboration entre MALF et PASCIB, ainsi que celle du consortium Changement Social Bénin, PASCIB et WANEP, cinq déterminants de la collaboration se dégagent :
- Etablissement d’un dialogue inclusif et continu entre les acteurs étatiques et non étatiques ;
- Harmonisation des visions et approches de développement ;
- Prise de conscience de l’importance de la collaboration entre l’Etat et les OSC ;
- Participation inclusive des ANE à la gestion des politiques publiques ;
- Formalisation de la collaboration.
Aller de l’avant
En utilisant les leçons tirées de partenariats réussis et en comprenant les facteurs de succès, le BEPPAAG mène un projet pilote avec le secteur de l’éducation en 2022. L’objectif de ce projet sera de créer une relation de collaboration plus durable pour le S&E en utilisant de nouveaux outils de collaboration sur les évaluations.
Foundations of State-CSO Collaboration and National Regulatory Framework in Benin
The advent of democracy in Benin in 1990 laid the foundations for participatory governance that involves civil society at the level of the constitution. The State of Benin recognises CSOs as non-state actors playing a critical role for development. It also recognizes its duty of accountability and transparency towards citizens. Freedom of association and expression is therefore reaffirmed and supervised in order to promote the development of civil society and a better contribution to development objectives at the national level.
As a stakeholder in international agreements, civil society is taken into account in the national development agenda. The 2016-2021 Government Action Program (PAG) clearly distinguishes civil society as a component that must participate in the mechanism for monitoring and evaluating public governance. In the field of monitoring and evaluation of public policies, the participation of CSOs is framed by the National Evaluation Policy (NEP) 2012-2021 that underlines the need for the participation and involvement of civil society in the monitoring and evaluation activities of public policies.
As such, civil societies are actors in the Institutional Framework for the Evaluation of Public Policies and are represented within the National Evaluation Council – the highest body at the national level responsible for advising the Government in terms of monitoring and evaluation of public policies and ensuring compliance with norms and standards in the field.
The synergy between state actors and civil society for monitoring and evaluation of public policies can contribute to improving the performance of those in government. Although the monitoring and evaluation activities of public policies practiced by the two actors are different in their approaches, they are complementary and mutually nourish each other for a better efficiency of public action.
The Project
In Benin, the NEP defines the role and place of civil society in the national evaluation system. The NEP stipulates that civil society organisations must be involved in the conduct of evaluations, be consulted during the process of design and contribute to the reliability of the evaluation work through their knowledge and expertise in the fields concerned.
As in many African countries, CSOs play a crucial role in improving the production and use of evaluation data. Therefore, a framework for sharing and learning between governments and CSOs should make it possible to strengthen the implementation, sustainability and impactof national evaluation systems (NES), thus contributing to the achievement of one of the main objectives of Twende Mbele. It is within this framework that the Twende Mbele program developed the project “Strengthening the participation of civil society organizations (CSOs) in National Evaluation Systems”.
As Benin begins to pilot activities aimed at strengthening this collaboration, a diagnostic study was undertaken in 2021.
Objectives of the Study
The general objective of this study is to carry out an inventory of collaboration between the government and CSOs in terms of monitoring and evaluation and to propose the modalities and strategy for better collaboration in the future. Specifically, it will be:
- identify current practices in Benin on how civil society works with government in using M&E to strengthen government performance;
- define a model of collaboration between the State and CSOs ;
- identify areas where collaboration between the state and CSOs would improve government performance and / or accountability;
- to make recommendations for strengthening the participation of CSOs in Benin’s NES, and strengthening the government’s capacity to better use the evidence produced by CSOs in reform processes and / or in the implementation of policies.
CSO Monitoring of Public Policies in Benin
The monitoring and evaluation of public policies by civil society take the form of citizen monitoring often called Citizen Control of Public Action (CCAP). These are initiatives taken by CSOs to monitor and evaluate public action. The CCAP draws its foundation from the Declaration of the Rights of Man and of the Citizen of 1789 which stipulates in its article 14 that “all citizens have the right to ascertain for themselves or through their representatives, the necessity of the public contribution and to monitor its use”. The practice of CCAP makes it possible to strengthen the participation of citizens in the management of public affairs, to promote the accountability of those in power and to contribute to the effectiveness of public action.
Strengths, weaknesses and opportunities for collaboration
The environment of collaboration between the State and CSOs in Benin presents several strengths that can foster collaboration, this includes:
- The existence of a regulatory and legal framework which forms and frames the collaboration between the State and CSOs. Additionally,
- the practice of monitoring and evaluating public policies is developed both on the part of the State and on the side of CSOs.
However, the weaknesses of collaboration between the State and CSOs in Benin relate to:
- predisposition of certain State institutions to collaborate with CSOs. The latter have not yet become aware of the challenges associated with such a collaboration.
- the difficulties in accessing information on public governance
Regarding opportunities:
- the existence of international agreements that recommend that governments involve civil society in public governance is a factor that CSOs can refer to for advocacy and lobbying.
- The support of development partners for civil society is a factor which should also be underlined.
- the establishment of an institutional mechanism for collaboration in the sectors of water, energy, health and education like the agricultural sector with the PASCiB and the MAEP.
Model of Collaboration Between the State and CSOS
Collaboration between the state and civil society organisations requires an a systematic approach and methodology. From the successful experience of the collaboration between MALF and PASCIB, as well as that of the Social Change Benin, PASCIB and WANEP consortium, five determinants of collaboration emerge:
- Establishment of inclusive and continuous dialogue between state and non-state actors;
- Harmonization of visions and development approaches;
- Awareness of the importance of the collaboration between the State and CSOs;
- Inclusive participation of NSA in the management of public policies;
- Formalization of the collaboration.
Way Forward
Utilising the lessons from successful partnerships, and understanding the factors for success, BEPPAAG is leading a pilot project with the Education Sector in 2022. The aim of this project will be create a more sustainable collaborative relationship for M&E using new tools for collaboration on evaluations.
Adapting the National Evaluation System during COVID-19
Observations from Aloyce Ratemo and Timothy Lubanga
When COVID19 hit, it took us all by surprise. In response to the pandemic, many governments were unsure of which measures to take and for how long. Governments’ already limited resources were stretched, and economic activities which government rely on for service delivery were increasingly hampered.
Government demand for M&E
Kenya’s government prepared a Post-COVID19 Economic Recovery Strategy, a two-year strategy to put the Kenyan economy on a recovery path. This Strategy included M&E indicators to track the progress of the different initiatives. When preparing a recent progress annual report (2019/20 and 2020/21 Annual Progress Reports), it was clear that economic activity had reduced significantly, and that further monitoring information was needed to guide the next steps. Surveys from the Kenya National Bureau of Statistics painted a bleak picture of the economy particularly around job losses and business closures, further indicating the negative impact of COVID19 on the economy. These has aided in resource allocation and mobilization efforts.
In Uganda there was an increased demand for evidence, particularly real health and economic statistics and M&E data. The government of Uganda, facing social pressures, came up with a strategy to increase its social welfare programs for the hardest-hit citizens. However, it became clear that the Bureau of Statistics did not have the necessary data to find and understand who was hardest hit. As a result, the government made a directive to invest more in statistics and M&E systems so as to have the necessary information to target service delivery to vulnerable groups better.
In Uganda and Kenya there has been a reduction in development assistance funding over the last couple of years. Increased demand for M&E has been driven mainly by a desire by governments for prudent spending and budgeting; ensuring they put resources where it will yield greatest benefits. The government has been doing this by better prioritization and maximisation of resources, particularly in the last 18 months.
Impact on citizens’ participation in holding government accountable
Juggling the demands for social distancing and lockdowns on one hand with the desire for citizen participation and feedback to government on the other has been a challenge, Existing for a like Baraza’s continues to exist, but with limited numbers and a greater focus on covid-19 activities, which may mean other services have suffered.
In Kenya, one of the governments’ containment measures was to ban all forms of in person meetings and trainings. Unfortunately this has stalled a lot engagement points with community and progress reports from the various government agencies show that most targets were not achieved due to COVID-19 containment measures.
Expanding Information and Communications Technologies (ICTs)
The move to working from home has not always been easy, but the evaluation community has adapted well. In a recent National M&E Conference Kenya (9th National M&E Conference), over 600 participants engaged from online platforms. This was the highest attendance of the event since its inception. Another positive outcome of the online migration has to been allow a more streamlined annual progress report (track the implementation of the Medium Term Plan of Kenya). Online methods of data collection and validation facilitated completion of the annual progress report in record time – three months earlier than usual.
Uganda saw a slower uptake of online engagements and tools, however, since embarrassing the transition, online migration has increased participation and attendance at meetings, workshops and conferences. Secondly, it has encouraged essential upgrades to information and communications technologies, while also saving money on international and local travel.
Expectations for the future post COVID
The COVID-19 pandemic brought to light the lack of adequate systems, data and statistics needs to be able to guide decisions and learning in a more nimble way. Investing in ICT will provide opportunities for greater collaboration, communication and cost-effective monitoring. However, governments must continue to prioritise their own evidence needs and invest in quality data systems, rapid evaluations and long term goals. There is need for capacity building on how to conduct M&E in the context of pandemics. M&E Plans need to be revised to address recovery strategies. Explore new data collections methods and methodologies to conduct M&E.
Call For Proposal for a literature review
Call For Proposal For a Literature Review
The purpose of this TOR is to invite proposals for a literature review focusing on providing options for practical tools used to strengthen government budgeting systems by improving the use of evidence (with particular focus on M&E).
Application Deadline: October 31st 2021
Location: Remote
Use the link below for the full terms of reference: bit.ly/3beR6tn
Send applications to [email protected]